Exil, exposition traumatique continue en période de pandémie et de guerre en Ukraine, rencontre avec Thanatos et réactivation de trauma. Le psychanalyste dans la cité. 

L’auteure reprend les derniers évènements actuels liés à la pandémie de covid-19 et à la guerre en Ukraine. Il s’agit aussi de s’interroger sur les enjeux et les conséquences psychiques de ceux-ci dès lors que les populations concernées auraient des vécus d’expériences traumatiques. Ce sera l’occasion de penser quels sont les processus en cours au sein d’une société prédatrice et déliée, où l’ultra-utilitarisme et le monde numérique ont place dans la cité. Quelle reconnaissance y a-t-il à la demande d’un sujet, quelle responsabilité, engagement, et principe aurait le psychanalyste auprès de populations exilées ou en situation de réactivation de traumatisme face à l’absence initiale de figure secourable ? En quoi des dispositifs tels que la psychanalyse multifamiliale ainsi que de nouvelles manières de mise en lien sous le signe de l’haptique, de « l’être avec » et de « l’être ensemble », témoins, présents, conduiraient à une réappropriation de l’expérience collective et individuelle ? Ces interrelations, interconnexions offriraient un potentiel de subjectivation, de symbolisation créatrice et d’historicisation en résistance à la rencontre avec un thanatos reconnu et particulièrement exacerbé par la superposition des multiples crises actuelles.

La fin de l’analyse, analyse sans fin… Un deuil ?

Lorsque nous évoquons la fin de l’analyse entendons-nous par là la fin de la relation psychanalytique analysant/analyste ? Existe t-il une fin de relation ? Comment celle-ci se médiatiserait t-elle ? Une relation avec qui ? Avec l’analyste ou avec soi-même ?Pourrions nous trouver un consensus en émettant l’hypothèse que la rencontre prend fin maisLire la suite « La fin de l’analyse, analyse sans fin… Un deuil ? »

Psychothérapie à domicile… Une clinique au plus prêt de l’intime du patient

domicile du patient, les séances s’organisent parfois dans le salon, sur une terrasse en été, dans le coin de la table de la cuisine, bref, là où le patient le proposera. C’est donc pour le thérapeute le moment de s’installer au milieu des bibelots de famille, des magazines, rencontrer le chat, le chien de la famille et parfois faire face à des situations cocasses.